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Actualité de la rénovation à gauche
19 juin 2007

Premier pas dans la trahison...

Jean-Marie Bockel, "socialiste" "libéral et sécuritaire"

LE SOCIALISTE JEAN-MARIE BOCKEL ENTRE AU GOUVERNEMENT
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PARIS (Reuters) - Jean-Marie Bockel, sénateur socialiste du Haut-Rhin, qui a été nommé mardi secrétaire d'Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie, incarne depuis plusieurs années l'aile droite du Parti socialiste et n'hésite pas à se déclarer socialiste libéral.

Né le 22 juin 1950 à Strasbourg, marié et père de cinq enfants, Jean-Marie Bockel a été élu député du département du Haut-Rhin en juin 1981. Il a été réélu en 1986, 1988 et 1997 mais battu en 1993 et en 2002.

Conseiller général du Haut-Rhin et conseiller régional d'Alsace, il a été secrétaire d'Etat puis ministre du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme de 1984 à 1986 dans un gouvernement de Laurent Fabius.

Maire de Mulhouse depuis 1989, constamment réélu depuis, il est sénateur du Haut-Rhin depuis septembre 2004.

Jean-Marie Bockel, qui a commencé sa carrière politique à l'aile gauche du PS - au CERES dirigé par Jean-Pierre Chevènement -, n'hésite pas à afficher ses sympathies pour Tony Blair et plaide pour un "socialisme libéral".

Auteur d'un livre sur la "troisième gauche", il avait présenté au congrès du PS du Mans en 2005 une contribution intitulée "Pour un socialisme libéral" qui recueillit un score inférieur à 1%.

Partisan d'une politique de fermeté contre l'insécurité, catalogué comme "maire sécuritaire de gauche", Jean-Marie Bockel s'est dit favorable, ces derniers années, à plusieurs mesures présentées par l'ancien ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy.

Pour l'élection présidentielle il avait soutenu au sein du PS la candidature de Dominique Strauss-Kahn, puis fait campagne pour Ségolène Royal.

Dans un entretien publié dans Le Figaro entre les deux tours de l'élection présidentielle, le maire de Mulhouse avait réaffirmé son soutien à la candidate socialiste mais précisé "ne pas s'inscrire dans une démarche du 'tout sauf Sarkozy'".

Il ajoutait qu'il fallait "sortir d'un climat de guerre civile larvée" et qu'après le 6 mai il garderait "la liberté de dialoguer avec sa famille politique mais également avec François Bayrou et Nicolas Sarkozy".

Dans un récent entretien à La Croix Jean-Marie Bockel déclarait, à propos de son éventuelle participation au gouvernement, "qu'il n'y (avait) pas à répondre à une question qui ne se pose pas". "Il n'y a pas de fondement à cette rumeur", ajoutait-il.

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