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Actualité de la rénovation à gauche
8 septembre 2006

NPS, Rénover Maintenant et Ségolène Royal : l’histoire s’écrit avec les rénovateurs !

Pourquoi Ségolène Royal ? Est-ce vraiment incohérent ? Non. Rénover Maintenant avait le choix entre deux logiques contradictoires :

former le bloc des "nonistes" en soutenant la candidature de Laurent Fabius - et donc s'inscrire dans un socialisme soi-disant très ancré à gauche.

Ou bien mettre en œuvre l’autre le but du NPS de Dijon :

s'opposer au retour des "éléphants"de 2002  et préférer participer au changement de têtes - et donc défendre la candidature de Ségolène Royal.

Arnaud Montebourg a choisi le rajeunissement. Il s’agit d’un choix qui a sa cohérence.  Le changement de République (cadre institutionnel) portée par les rénovateurs, sera au cœur de la campagne de 2007. L’état de l’opinion publique est une raison supplémentaire de ce choix. Elle appuie fortement ce saut générationnel. Elle l’appelle de ses vœux. Et avec Arnaud Montebourg, une partie de l’ancienne majorité du parti est tenté d'infléchir véritablement la ligne politique du Parti. Pour les rénovateurs, il s’agit d’un virage stratégique âprement débattu entre nous.

Quelques camarades rénovateurs montrent actuellement qu'ils attachent quant à eux moins d'importance au renouvellement qu'à une ligne politique inamovible. Leur choix est respectable. Mais ils auraient tort de bouder leur plaisir. Après deux congrès perdus, les idées de la rénovation peuvent enfin redessiner les contours d’une nouvelle majorité au PS. Ainsi le sacrifice du NPS au Mans n’aura pas été vain. Il aura permis aux rénovateurs de défendre leurs convictions jusqu’en juillet 2006. Et de peser réellement dans les choix de 2007, pas seulement dans le cadre du Projet socialiste, mais surtout dans le choix de la candidature à l’élection présidentielle.

Novembre approche à grand pas et la digue anti Royal des éléphants, ultime manœuvre de l’ancien PS, est presque submergée. Et à l’approche de l’échéance de 2007, n’ayons pas peur de contribuer au rassemblement des socialistes.

Ce ne sont pas les Français qui vont s’en plaindre. Car ils nous le disent chaque jour, l’heure n’est plus aux réglements de compte.

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