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Actualité de la rénovation à gauche
4 janvier 2007

Ségolène Royal veut donner à la France "toutes ses chances"

SÉGOLÈNE ROYAL VEUT DONNER
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PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a souhaité, lors de ses "voeux aux Français", donner à la France "toutes ses chances" en 2007.

"Il y a aujourd'hui urgence. Pendant quatre mois, d'ici le premier tour de l'élection présidentielle, vous allez réfléchir, écouter, observer pour savoir qui est le candidat le mieux placé pour répondre", a déclaré la candidate socialiste à l'élection présidentielle.

"Si la France va mal, ce n'est pas qu'elle manque d'atouts, c'est parce que ses gouvernants les gaspillent et n'ont pas pris des décisions qui préparent l'avenir", a-t-elle ajouté dans un discours de 30 minutes prononcé au siège du PS à Paris.

"Je veux que nous osions tenter ce qui ne l'a jamais été (...) Je ne veux pas seulement donner à la France une nouvelle chance, je veux lui donner toutes ses chances", a insisté Ségolène Royal, qui s'exprimait devant un grand panneau bleu portant son slogan de campagne : "Le progrès pour tous, le respect pour chacun".

La candidate socialiste était entourée pour l'occasion par Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), et Bernard Castagnède, porte-parole du Parti radical de gauche (PRG). Ces deux partis ont décidé de se rallier à elle.

"Nous pouvons changer la France en profondeur en réconciliant l'ordre et la justice car seule la justice est facteur d'ordre (...) Nous avons pour cela des forces immenses qui n'attendent que d'être mobilisées", a lancé Ségolène Royal.

La candidate socialiste a rappelé quels seraient les grands axes de sa campagne - famille, éducation, réconcilier les Français avec les entreprises et protection de l'environnement.

A l'orée de la campagne présidentielle, la présidente de la région Poitou-Charentes a promis d'"élever le débat politique" et de se garder de toute attaque personnelle.

"J'exigerai que ceux qui sont au pouvoir soient jugés sur la réalité de leur bilan et sur les actes, et non sur leurs promesses trop tardives ou trop précipitées pour être honnêtes", a-t-elle dit.

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